Ils sont tout petits, ils sont tout mimi, on sait jamais lequel choisir… non, je ne parle pas de chatons ou de chiots, mais bien des traits et des tirets 😅. Le trait d’union Également appelé « tiret du six », le trait d’union est utilisé pour : former les mots...
Vous êtes à la recherche d'un correcteur pour votre roman, et vous comparez les prix. Normal. Dans l'idéal, vous aimeriez que ça ne vous coûte pas trop cher. Normal. Vous recevez vos devis et là, stupeur ! Une offre à 600 € (gloups, va falloir casser le PEL) et...
Mon métier de correctrice et de bêta-lectrice en quelques mots. Il y a plusieurs façons d’exercer le métier de correcteur, plusieurs branches, plusieurs statuts (salarié, TAD, freelance). On peut travailler dans l’édition, dans le journalisme, dans l’industrie… Je ne...
Entre les dictionnaires, les logiciels, les sites internet… les outils pour la correction orthographique et typographique ne manquent pas. C’est parfois un casse-tête de savoir lesquels choisir, aussi je vous propose la liste (non exhaustive) des ouvrages de référence...
Ou autrement dit, faut-il choisir un bêta-lecteur gratuit ou rémunéré ? Il y a de plus en plus de bêta-lecteurs, tant professionnels qu’amateurs, et je me suis interrogée sur ce qui faisait la différence entre les uns et les autres. Quelle est la différence entre une...
C'est la grande question que l'on se pose quand on termine son manuscrit : faut-il confier son texte à un tiers avant de le publier ? Quand est-ce que ça vaut la peine de payer un professionnel ? Quoi déléguer dans la finalisation de votre roman ? Lorsque votre...
Un premier jet, c’est quoi ? C’est comme ça que l’on appelle la première version complète du manuscrit, une fois qu’il est écrit de bout en bout. Les grandes lignes sont posées, « l’histoire » est achevée, mais il faut prendre conscience que ce n’est qu’une version de...
L’euphonie C’est l’harmonie des sons. C’est le contraire de la cacophonie. En premier lieu, on pense à la musique, à ses notes et ses mélodies, mais les mots aussi ont leur musique. En linguistique, l’euphonie est donc l’harmonie des sons au sein d’une phrase. Si...
Comment Loups-Garous de Canal+ distille les informations pour créer de la tension et nous rendre accros ? Et comment vous pouvez utiliser les mêmes outils narratifs dans votre roman pour captiver vos lecteurs ?
L’émission est addictive. Si c’était un livre, ce serait un page turner. Impossible de s’arrêter avant la fin, et j’attends une prochaine saison avec impatience. Le script est à la fois très simple et très efficace, il utilise pas mal d’outils dramaturgiques. Je vous propose de décrypter le déroulement des deux premiers épisodes.
D’ailleurs, pour écrire l’article, j’ai visionné les images une seconde fois et je vous invite à le faire : c’est encore plus intéressant quand on connaît les ficelles. Même si le thriller est le genre qui s’appuie le plus sur ces techniques, tous les genres peuvent tirer parti d’une bonne gestion de l’information.
Si les notions de suspense, de mystère, de préparation et de paiement ne vous sont pas inconnues, mais restent obscures, cet article vous aidera à les rendre plus concrètes. À l’issue de votre lecture, vous connaîtrez les outils qui permettent d’instaurer une bonne tension narrative. Les notions théoriques sont regroupées dans un glossaire en fin d’article. Pour faciliter la navigation, elles sont expliquées dans l’article une première fois : survolez avec la souris pour lire la définition, ou cliquez pour aller au glossaire – un lien vous permettra de reprendre la lecture où vous l’aviez laissée.
Cet article de blog dévoile les épisodes 1 et 2 de la saison 1 de Loups-Garous diffusée sur Canal+. Si vous ne l’avez pas vue, c’est le moment ! Il y a 8 épisodes de 35 à 50 minutes. 5 h 26 en tout, c’est l’affaire d’un petit marathon sur une demi-journée. Si vous n’avez pas Canal+, le premier épisode est disponible sur YouTube ici. Je vous recommande de le visionner pour mieux comprendre ce que je raconte. Vous pouvez lire le début de cet article, j’avertis quand ça spoile.
Mise en situation des outils narratifs
Épisode 1
Au début, pas de mystère ni de suspense, mais une promesse claire. On sait à peu près dans quel genre d’histoire on met les pieds : dix villageois et trois loups-garous déguisés en villageois, l’objectif de chaque groupe est d’éliminer l’autre pour gagner. Pour cela, chaque jour, soit les loups-garous se réunissent pour dévorer éliminer un villageois, soit les villageois se réunissent pour voter l’élimination d’un joueur (en espérant éliminer un loup). Une somme de 100 000 € est en jeu.
On regarde les personnages faire connaissance, puis découvrir leurs rôles. On ne sait pas ce qu’ils pensent, on ne peut se fier qu’à ce qu’on voit et ce qu’on entend, c’est une focalisation externe. Ils peuvent mentir, on ne le sait pas.
Une fois seuls dans leur chambre, face caméra, ils partagent leurs impressions et leurs stratégies, comme si l’on était leur confident, voire dans leur tête avec une focalisation interne. On accède aux points de vue des différents personnages.
En voix off, le narrateur du jeu choisit les informations qu’il partage, en focalisation omnisciente (parce que le tournage et le montage sont terminés, il connaît tous les rôles, les rebondissements et la fin). À 21 min 31 s, il partage des images d’événements futurs, pour nous donner un aperçu des obstacles qui attendent les protagonistes. C’est le flashforward, ou la prolepse. Là aussi, c’est une promesse. On vous donne un bout d’info, il faut attendre pour avoir le reste : voilà à quoi vous aurez droit si vous êtes patients. Et voilà un début de suspense.
Le narrateur en profite pour préciser le déroulement du jeu. Les premières explications étaient générales, on commence à aller dans le détail. On apprend que, le soir venu, les loups se réuniront pour désigner le premier villageois qui sera dévoré, et donc le premier joueur qui quittera la partie. Voilà ce qui est en jeu. Si on se fait dévorer, on perd.
Une fois que tous les rôles sont distribués, la tension s’installe chez les protagonistes : ils se jaugent, tentent de se percer à jour. À ce stade, chacun sait quel est son rôle, mais ne connaît pas celui des autres, c’est un mystère. Ça commence à donner envie de savoir.
Ils s’interrogent, forment des petits groupes pour échanger leurs impressions et mettre en place leurs stratégies. On commence à faire des suppositions avec le peu d’éléments qu’on a. C’est ça qui va nous donner envie de regarder la suite : on veut savoir si nos prédictions et celles des personnages sont justes. (Plus tard, chaque info supplémentaire viendra s’imbriquer pour confirmer/infirmer/continuer d’élaborer nos hypothèses.)
On se pose des questions ; certaines vont durer le temps du jeu (qui va gagner ?), d’autres le temps d’un épisode (qui va être éliminé à ce tour ?), et d’autres encore, quelques minutes seulement. Avoir toujours au moins une question ouverte permet de maintenir l’intérêt du spectateur/lecteur.
À 26 min 10 s, Olivier suppose que Nesrine est villageoise, et lui en fait part. Le narrateur partage alors un flashback (analepse) où Nesrine prend connaissance de sa carte. On sent qu’une information importante est sur le point d’être dévoilée. On reste scotché à l’écran pour avoir la réponse (c’est la récompense d’avoir fait confiance au narrateur et d’avoir été patient. C’est le paiement.) Hors de question d’aller faire pipi maintenant ! La réponse tombe à 26 min 20 s, Nesrine est bien villageoise. Le mystère sur son rôle est levé, mais il en reste bien d’autres ! Nous avons une information que les autres protagonistes n’ont pas. Dès lors, nous saurons qu’elle dit la vérité et nous pourrons nous appuyer sur elle pour élaborer nos hypothèses. (Puisque chacun clame qu’il est villageois, seuls les loups mentent sur leur rôle.)
Au bout d’une demi-heure d’émission, le conseil des loups approche, les protagonistes mentionnent le vote qui va avoir lieu et le villageois qui va être dévoré. Le suspense s’installe alors : personne ne sait ce qu’il va se passer, ni les protagonistes ni nous. Les protagonistes rentrent chez eux, les volets se ferment et les portes sont verrouillées. Les loups vont se réunir. Va-t-on les voir ? Suspense.
À 32 min 37 s, Olivier dit : « Faut se méfier de l’avocat [Dylan]. Lui, il est dangereux, il est très dangereux. » On est à un moment où l’on attend de savoir qui va être dévoré, le danger va venir des loups. Naturellement, on peut se dire qu’Olivier est villageois et qu’il craint que Dylan soit un loup. En réalité, cette phrase peut être interprétée de deux manières. Peut-être qu’Olivier est un loup et qu’il craint la perspicacité de Dylan.
Le moment où les indices sont donnés peut être une stratégie pour nous induire en erreur. Le narrateur joue sur les doubles sens et nous pousse à la mauvaise interprétation : c’est un hareng rouge, et cela prépare un twist.
À 33 min 4 s, une révélation tombe : alors que s’enchaînent les extraits de joueurs annonçant qu’ils sont villageois, Charlie annonce en off qu’il est loup-garou. Si l’annonce du rôle de Nesrine est préparée, celle du rôle de Charlie nous surprend : on ne s’attendait pas à avoir l’info à ce moment-là ni de cette façon-là. La surprise relance l’intérêt et, surtout, génère de l’émotion (ce qui reste avec le temps : on oublie les faits, pas les émotions).
Flashback : on revoit les premières interactions de Charlie avec les autres joueurs alors qu’il connaît son rôle. Nous ne voyons plus les choses de la même façon, ses paroles peuvent être interprétées de façon différente : c’est le premier twist. Lorsque l’on entend de nouveau le passage où Nesrine annonce face à tout le monde qu’elle est sûre que Charlie est villageois, cela crée de l’ironie dramatique : nous avons une information qu’elle n’a pas, nous savons qu’elle se trompe et en plus qu’elle est villageoise. Cela crée de l’empathie.
À 33 min 7 s, Charlie dit : « J’espère vraiment que Nesrine est loup. Sinon, je vais faire une partie entière contre elle. » Nous savons qu’elle est villageoise, Charlie l’ignore. Ironie dramatique. Selon nos affinités et nos préférences, on se réjouira que les protagonistes se trompent, ou pas. Dans tous les cas, on attend avec impatience de voir leur réaction quand ils apprendront la vérité.
À 34 min 42 s, les loups sortent de chez eux pour désigner leur proie. On sait que Charlie va sortir, mais qui sont les deux autres ? On le voit pressé de découvrir ses équipiers, la tension monte. Nous aussi, on veut savoir ! Charlie voit son premier coéquipier arriver et commente « c’est parfait ». Au second il dit « oh la masterclasse. Ça c’est chanmé ! J’aurais jamais dit que c’était toi. J’aurais jamais deviné. C’est magistral, aucun de nous trois n’est suspecté ».
Les deux autres loups sont cachés sous des capuches et leurs chuchotements ne nous permettent pas d’identifier les voix. On n’obtient pas satisfaction, on ne sait pas qui ils sont, mais Charlie, oui. On sait qu’il sait, mais on ne nous donne pas l’accès à l’information. C’est frustrant !
Les trois loups se mettent d’accord sur leur victime.
Qui ont-ils désigné ? Mystère (c’est fait).
Qui va être éliminé ? Suspense (ce n’est pas encore fait).
Coup de théâtre, le narrateur nous donne une information inattendue ! Une carte spéciale a été distribuée à l’un des villageois. Il s’agit de la carte de la « petite fille », qui permet à son détenteur de guetter à travers sa boîte aux lettres ce qu’il se passe lors du conseil des loups. Cette révélation ne se contente pas d’apporter une nouvelle lumière : elle provoque un changement brusque et va avoir une conséquence sur le déroulement des événements.
Et l’épisode se termine sur ce cliffhanger. Non seulement on ne sait pas qui les loups ont désigné, mais en plus on ne sait pas qui est la petite fille ni ce qu’elle a vu. Ça ne donne pas envie de regarder l’épisode 2 direct, ça ?
Épisode 2
Introduction : jour 2, matin. Les joueurs apprennent l’existence de la petite fille, y compris les loups, qui se rendent compte qu’ils ont pu être espionnés. Question que se posent alors tous les joueurs et nous :
Qui est la petite fille ? Mystère.
La réponse arrive très vite par le narrateur : c’est Dylan.
Flashback, on voit Dylan regarder par le trou de la boîte aux lettres pendant le conseil des loups, mais on ne sait pas ce qu’il voit : frustration.
Générique.
On revient un peu en arrière, il faudra être patient avant de savoir ce que Dylan a vu. On laisse cette question en suspens pour en reprendre une autre.
L’épisode s’ouvre sur l’annonce du villageois qui a été dévoré et dont la porte ne s’ouvrira pas ce matin. La réponse (= paiement) va bientôt être donnée. Les portes s’ouvrent une à une. Plus le moment de la révélation approche et plus la tension monte. Pierre est le premier éliminé. La tension redescend.
Les joueurs apprennent donc l’existence de la petite fille et on reprend le fil temporel proposé en introduction. On voit Dylan, on sait qu’il sait. On voit Charlie, on sait qu’il est loup et que cette annonce est une mauvaise nouvelle pour lui. Ironie dramatique et empathie.
Deux questions sont sur toutes les lèvres :
Qui est la petite fille ?
Qu’a-t-elle vu ?
Une question dont nous avons la réponse (ironie dramatique), et une que nous nous posons aussi (mystère). Le mystère est de courte durée, Dylan n’a pu voir que des silhouettes encapuchonnées. Une nouvelle info tombe, amenant son lot de tension : les joueurs vont devoir élire un capitaine, dont la voix comptera double en cas d’égalité lors du vote des villageois. Le narrateur souligne le risque encouru par le village si c’est un loup qui est élu. Cela augmente l’enjeu.
Edwin est élu, mais on ne connaît pas son rôle. Mystère.
Vient le temps des quêtes, où sont en jeu de nouvelles cartes-rôles pour les villageois. Gagner les quêtes, et donc des cartes-rôles, va aider les villageois à démasquer les loups, qui eux n’ont aucun intérêt à réussir. Loups et villageois auront un objectif opposé lors de la quête, cela génère du conflit : tout le monde n’obtiendra pas ce qu’il veut. Cela crée du suspense, et plus l’on va avancer vers le paiement (= la réponse), plus la tension va monter, d’autant qu’on leur ajoute un obstacle : un chronomètre. Un compte à rebours est toujours un générateur efficace de tension. S’engage alors un jeu où l’on essaye de deviner qui joue pour gagner la quête et qui joue pour la perdre. Mais on part ici dans la stratégie du jeu et on s’éloigne des outils narratifs.
Le soir venu, la préparation de l’assemblée des villageois cristallise toutes les questions en suspens, tous les doutes. Se bousculent l’ironie dramatique (les joueurs dont on connaît le rôle, on sait s’ils mentent ou disent la vérité alors que les autres joueurs ne le savent pas), le mystère (les joueurs dont on ne connaît pas le rôle, on ne sait pas si l’on peut avoir confiance en leurs paroles), le suspense (qui va être éliminé ?), l’enjeu (les villageois vont-ils éliminer un ennemi ou l’un des leurs, quelle équipe va prendre l’avantage ?).
Dès lors, promesse, mystère, préparation, suspense, paiement vont alterner de façon à ce qu’il y ait toujours des questions en suspens, mais des paiements fréquents.
En psychologie comportementale, Skinner a établi que des récompenses aléatoires (c’est-à-dire non systématiques et à intervalles irréguliers) provoquent un renforcement du comportement. Ainsi, récompenser fréquemment le lecteur pour son assiduité provoque chez lui une envie grandissante de continuer la lecture, d’autant plus grandissante qu’il ne sait jamais quand vont tomber les récompenses. Il vous fait simplement confiance pour les lui apporter. Il est à votre merci. Il est devenu addict.
Je lis trop souvent des manuscrits dont les auteurs cherchent à préserver le mystère, pour surprendre le lecteur. L’auteur craint tellement que le lecteur devine la fin qu’il fait de la rétention d’information en permanence. Or, sans information, on s’ennuie.
C’est avoir de l’information qui permet au lecteur de se projeter, d’anticiper. Mais il faut lui donner une information partielle, répondre à certaines questions mais pas à d’autres, toujours garder des questions ouvertes. C’est là le secret pour lui donner envie de dévorer le roman. Et attention de ne pas tomber dans l’excès inverse, car trop d’informations, surtout au début, risque aussi d’ennuyer le lecteur.
Pour maintenir l’intérêt, il faut donner des réponses.
Pour renforcer l’intérêt, les réponses doivent être aléatoires.
Pour surprendre le lecteur, il faut varier les outils. Exit les cliffhangers à chaque fin de chapitre, par exemple.
On peut jouer avec les différentes focalisations et les différents points de vue pour donner ou cacher les informations. Dans ce cas, il faut faire attention à l’effet sur l’immersion, en dosant, et à ne pas perdre le lecteur, en structurant (paragraphes, chapitres).
Attention également aux situations où l’on sait que le personnage sait, mais où l’on n’accède pas nous-mêmes à l’information (par exemple lorsque Charlie rencontre ses camarades loups le premier soir). Trop jouer avec la frustration peut provoquer l’agacement, puis la colère.
Plus le lecteur vous fait confiance, plus il saura être patient, mais il faut garder à l’esprit que la confiance s’acquiert (il faut le récompenser souvent au début, et toujours tenir ses promesses).
Glossaire
Pour ce glossaire des notions de dramaturgie, j’ai choisi non pas un ordre alphabétique, mais un ordre thématique. Les définitions restent assez simplistes, j’ai cherché à vulgariser sans trop entrer dans les nuances, parce que chaque notion pourrait faire l’objet d’un article.
Degré d’immersion dans la conscience. Elle peut être interne (on partage les pensées du personnage, la focalisation interne nous limite à ce qu’il perçoit des autres), externe (on ne partage pas les pensées) ou omnisciente (on partage les pensées de tous les points de vue). Retourner à la première occurrence dans l’article.
Ce qui empêche le personnage d’atteindre son objectif. Soit un événement ou un autre personnage qui aurait un objectif contraire (obstacles externes), soit un trait de caractère (obstacle interne). Retourner à la première occurrence dans l’article.
Fin d’un mécanisme narratif. Une révélation conclut un mystère, une surprise conclut un hareng rouge, un paiement conclut une préparation, une réponse conclut une question. Retourner à la première occurrence dans l’article.
Mise en place des éléments qui permettront de justifier la suite. Cela peut prendre plusieurs formes, comme le foreshadowing (annonce, indice qu’on ne comprend qu’après coup) ou le fusil de Tchekhov (placement d’un élément qui servira plus tard – évite qu’il paraisse sorti du chapeau pile quand le protagoniste en a besoin). Retourner à la première occurrence dans l’article.
Les outils liés à l’information
Suspense
Tension provoquée par l’anticipation de ce qui ne s’est pas encore passé. On sait de quoi il retourne, mais on ne sait pas ce qui va se passer. Plus l’événement a de l’importance aux yeux du personnage et du lecteur, plus les conséquences sont graves, et plus la tension est importante et le suspense efficace. Attention, avec trop de suspense, le lecteur pourrait avoir besoin de souffler. Retourner à la première occurrence dans l’article.
Mystère
Élément existant, mais caché aux yeux du lecteur (et potentiellement des personnages). On ne sait pas de quoi il retourne. Bien dosé, il provoque de la curiosité. L’excès de mystère peut provoquer l’incompréhension, puis l’ennui. Si le personnage a l’information et que le lecteur s’en rend compte, cela provoque de la frustration. Attention, l’excès de frustration peut agacer. Retourner à la première occurrence dans l’article.
Ce que l’on sait, et que le personnage ignore. Quand va-t-il s’en rendre compte ? Elle provoque de la complicité et de l’empathie. Le lecteur se sent investi, il a peur de voir le personnage se tromper ou faire les mauvais choix. Retourner à la première occurrence dans l’article.
Si une révélation a des conséquences sur la perception du personnage, un rebondissement a également des conséquences sur l’intrigue, si par exemple le personnage doit revoir ses plans. Retourner à la première occurrence dans l’article.
Surprise
Révélation inattendue. La surprise peut provenir à la fois de l’information et de la façon dont elle est partagée, ou du moment choisi pour le faire. Retourner à la première occurrence dans l’article.
…et j’ai plus d’une corde à mon arc pour vous accompagner dans votre aventure éditoriale : correctrice, bêta-lectrice et maquettiste, je travaille autant au service d’auteurs que de maisons d’édition.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.OKNonPolitique de confidentialité
Vous pouvez révoquer votre consentement à tout moment en utilisant le bouton « Révoquer le consentement ».Révoquer le consentement
0 commentaires