Oui mais voilà : il n’y a pas que le fond à travailler, il reste la touche finale, et pas des moindres : la correction.
Vous savez que les lecteurs ne vous rateront pas s’il reste trop de coquilles, et que même si vous avez tout donné pour l’intrigue et les personnages, un excès de fautes empêchera le lecteur d’aller plus loin.
Dans le meilleur des cas, il ferme le livre après quelques chapitres et passe son chemin. Dans le pire, il vous assassine dans les commentaires Amazon et Babelio.
Vous savez que les maisons d’édition reçoivent tellement de manuscrits qu’elles écartent directement ceux qui présentent trop de fautes.
Vous avez alors investi dans ce logiciel Antidote que tout le monde encense, vous avez passé plusieurs jours, voire plusieurs semaines, à analyser ses propositions, vous avez relu votre manuscrit dix fois.
D’ailleurs, vous ne pouvez plus le voir en peinture.
Parce que rien ne vaut un œil externe, vous l’avez filé à tatie Sylvie, prof de français à la retraite, et aussi à votre meilleure copine, qui a toujours déchiré en dictée. Avec ça, s’il n’est pas parfait ce manuscrit !
Vous avez peut-être aussi fait confiance à un correcteur a priori non diplômé, mais qui ne demandait pas trop cher.